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Le Groupement de gestion s’intéresse également à cette essence trop souvent négligée .
Le bouleau en Wallonie
Omniprésent en Wallonie, le bouleau mérite l’attention par son adaptabilité climatique, ses qualités colonisatrices et l’absence de problèmes sanitaires comme en connaissent pas mal d’essences. Pourquoi, dès lors, le négliger, voire l’éradiquer, quand ses semis naturels peuvent utilement compenser une plantation ayant tourné à l’échec ou meubler une mise à blanc en terrain délicat ?
Le marché du bouleau
La question qui vient rapidement à l’esprit est celle du marché du bouleau et de ses débouchés .
Effectivement, le marché quasi inexistant vient de ce que cette essence est très généralement conduite de façon à sortir des bois de faible dimension et de qualité « chauffage ».
Ce n’est cependant pas le cas partout (et, notamment, en Allemagne) puisqu’il peut produire un bois prisé et d’excellente qualité tant au niveau technologique et qu’esthétique .
Un intérêt accru de la part des propriétaires pour la production de telles grumes permettrait le développement d’une filière lui dévolue .
La gestion du bouleau
L’intérêt de cette essence réside également dans sa plasticité, ses qualités d’améliorateur du sol et sa contribution à la biodiversité .
La gestion sylvicole du bouleau peut prendre différentes formes, que ce soit en mélange, comme essence d’accompagnement temporaire ou en peuplement pur .
Des expériences de terrain, il ressort que la désignation des arbres- objectif, l’élagage et le premier détourage doivent survenir assez tôt .
Une pré-désignation d’arbres-objectif et une taille précoce accompagnée d’un cassage (à la montée de la sève) des tiges immédiatement concurrentes semblent s’avérer la formule idéale pour une qualité et une productivité optimales.