Impact des attaques de scolytes sur le marché du bois en Belgique

Impact des attaques de scolytes sur le marché du bois 

 

 

 

 

 

Arrivée massive d’épicéas sur le marché

 

Les très importantes quantités de bois résineux scolytés arrivées sur le marché ne sont évidemment pas sans incidences sur les prix et ont un impact sur tout le secteur.

L’offre massive d’épicéas scolytés entraine les prix dans une spirale descendante et, vu la saturation au niveau des scieries, il est de plus en plus difficile pour les exploitants d’écouler leur production.

Mais la situation n’est pas aussi simple qu’on pourrait l’imaginer pour les scieries. 

 

Situation délicate pour les industriels du bois                                

Il est clair, en effet, que les clients des scieries de résineux se sont empressés de diminuer les prix auxquels ils achètent, compte tenu des quantités massives aboutissant sur le marché. D’autre part, les scieries doivent absorber la perte sèche enregistrée sur les bois achetés, parfois bien cher, avant que les scolytes n’aient entamé leurs ravages.                                                                                              

 Néanmoins, les scieries ont besoin de bois sains pour honorer certaines commandes et ce qui leur est proposé désormais est un mélange de bois sains, de bois scolytés frais ou secs, avec des rendements en rapport, constamment en diminution.                                                                                                  

 Autre souci, les bois scolytés wallons sont loin d’être  les seuls sur le marché : le marché européen est inondé d’épicéas scolytés en provenance d’Allemagne, d’Autriche et de Tchéquie, victimes de tempêtes destructrices en 2018, et qui arrivent sur le marché belge à des prix moindres que le bois wallon. 

 

Difficulté pour tout le secteur  

 

La situation est donc bien difficile pour les propriétaires privés et publics, peu enclins à brader les produits de leurs peuplements mais déterminés à sauver ce qui peut l’être, mais aussi pour les exploitants et les scieurs. Et « nul ne connaît l’histoire de la prochaine aurore ! » (proverbe africain.)                                                              

 

 

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